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Ce sont des sons qui sont entendus dans une ou les deux oreilles ou dans la tête et parfois dans les deux en même temps. Les personnes qui entendent du bruit le décrivent comme un grincement, une sonnerie, un claquement, un bourdonnement, un sifflement ou un bruissement. Indépendamment de la nature et du type de sons, ils sont tous appelés acouphènes. Lorsqu’un médecin utilise le terme acouphènes, il fait référence à un ou plusieurs sons spécifiques que le patient entend. Le terme «acouphène continu» est utilisé pour décrire les sons qui sont entendus en continu, tandis que «acouphène intermittent» est le son entendu par intermittence pendant des heures, des jours ou des semaines. L’acouphène subjectif qui survient chez la grande majorité des patients n’est entendu que par la personne affectée. Les bruits qui peuvent être détectés d’une manière ou d’une autre avec un microphone ou entendus directement avec l’oreille ou avec un stéthoscope appliqué sur la tête du patient sont appelés acouphènes objectifs. De tels bruits sont extrêmement rares.

 

Presque chacun d’entre nous ressent des bourdonnements périodiques dans nos oreilles. Ceci est particulièrement visible dans le silence. De tels sons passagers et momentanés n’ont aucune signification clinique et ne nécessitent pas d’avis médical.

 

 

Les acouphènes sont associés à des anomalies de l’analyseur auditif et sont le résultat de modifications de l’activité des fibres du nerf auditif. Dans la plupart des cas, on pense que des dommages irréversibles aux cellules ciliées externes de la cochlée sont à l’origine des acouphènes. En termes simples, l’activité dans le chemin de l’analyseur auditif change. De nouvelles théories suggèrent que les dommages au système auditif périphérique réduisent la quantité d’informations sur le son transmises des centres auditifs au cerveau. En réponse, le système nerveux central augmente l’activité au niveau du cortex cérébral, qui est perçu comme un acouphène.

 

 

Non seulement le système auditif participe au processus de perception du bruit, mais aussi d’autres parties du cerveau, comme le système limbique (responsable des émotions) et le système nerveux autonome (responsable des réactions de défense). Toutes les personnes sont différentes et réagissent différemment à divers signaux et ressentent les acouphènes de différentes manières. D’un côté, il peut y avoir un patient mécontent, pour qui le bruit est un problème grave qui l’empêche de mener une vie normale, et de l’autre, il peut y avoir une personne qui n’a pas du tout d’acouphène ou qui n’est que gênés dans une faible mesure ou seulement dans certaines situations, par exemple, lorsqu’ils s’endorment ou se reposent, ou travaillent en silence. Il convient de souligner qu’il n’y a aucune relation entre les paramètres de bruit tels que l’intensité ou la hauteur et le degré de leur intensité. En d’autres termes, pour certaines personnes, l’apparition de sons parasites dans les oreilles, même les plus silencieuses, est un problème grave qui interfère avec une vie normale, alors que pour d’autres, le bruit auriculaire n’interfère pas du tout. Cela indique que le degré d’irritation n’est pas déterminé par le lieu d’origine et les caractéristiques du bruit, mais par les conséquences que le signal provoque dans le système nerveux humain.

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Le plus souvent, l’acouphène se présente comme un acouphène subjectif pour le patient. Cela signifie que personne d’autre ne peut entendre ce son. C’est pourquoi il y a une incompréhension du problème du patient par son entourage.

 

Les causes possibles des acouphènes comprennent:

 

Cette liste ne couvre pas toutes les causes possibles d’acouphènes.

 

Les acouphènes peuvent commencer à n’importe quel point de l’analyseur auditif entre l’oreille interne et le cerveau. Le bruit peut être continu ou intermittent, intermittent ou chronique.

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Des bruits peuvent également se produire en dehors du système auditif, c’est-à-dire dans le système musculaire ou squelettique de la région de la tête et du cou ou dans l’articulation temporo-mandibulaire, et être retransmis au système auditif.

La méthode tVNS, ou stimulation électrique de la branche auriculaire du nerf vague gauche, est un nouveau traitement des acouphènes. Sa tâche est de conduire à des changements dans le cerveau et d’éliminer ou de réduire les acouphènes perçus. Cette méthode implique l’utilisation du dispositif innovant Parasym. L’efficacité de cette méthode repose sur le phénomène de neuroplasticité cérébrale. La neuroplasticité est la capacité du cerveau à se réparer en générant de nouvelles connexions neuronales. Ces nouvelles connexions neuronales émergentes peuvent changer la nature de la réponse. La méthode tVNS vise à améliorer la plasticité neuronale, qui se concentre sur une zone spécifique du cerveau associée

aux acouphènes (plasticité ciblée).

– Patients présentant un bruit objectif (mesurable) ou un bruit somatosensoriel:

– Les patients qui ont un dispositif médical actif tel qu’un stimulateur cardiaque, un implant auditif ou tout autre dispositif électronique ou métallique.

– Patients atteints de maladies cardiovasculaires ou d’athérosclérose, y compris d’insuffisance cardiaque congestive, diagnostiqués avec une maladie coronarienne sévère ou après une crise cardiaque récente (pas plus de 5 ans).

– Patients diagnostiqués avec une bradycardie (rythme cardiaque lent) ou des arythmies cardiaques (rythme cardiaque anormal).

– Patients ayant subi une intervention chirurgicale pour couper le nerf vague au niveau du cou (vagotonie).

– Patients présentant un rétrécissement important des artères (athérosclérose des artères carotides).

– Patients présentant des sensations douloureuses non diagnostiquées. 

– Enfants.

– Femmes enceintes.

 

Lors de l’utilisation de l’appareil Parasym conformément aux instructions, le niveau de risque possible est très faible. Une revue systématique de 1 322 patients (dans 51 études) ayant subi une stimulation du nerf vague à travers la peau a été réalisée en 2018. Cette revue a révélé que seulement 2,6 % des participants avaient abandonné le traitement en raison d’effets secondaires. L’effet secondaire le plus courant était l’irritation de la peau résultant de la stimulation, qui disparaissait généralement peu de temps après la fin de la stimulation.